Les 4 pilier de la MTC
L’acupuncture:
L’acupuncture, piliers majeurs de la médecine traditionnelle chinoise.
Elle repose sur l’implantation et la manipulation de fines aiguilles sur des points précis situés le long des méridiens, véritables « voies de circulation » de l’énergie vitale, le Qi.
Lorsqu’une aiguille est posée, elle entre en résonance avec les grands systèmes de régulation du corps : les organes, les entrailles, le sang, les liquides organiques et la dynamique subtile du Yin et du Yang.
Chaque geste, chaque angle d’implantation, chaque manipulation de l’aiguille a un but précis : disperser un blocage, harmoniser un flux, réchauffer une zone en manque d’énergie, ou encore calmer un excès de chaleur. C’est une communication fine entre le praticien et les mouvements internes du patient.
Ainsi,
l’acupuncture ne se réduit pas à une simple technique mécanique :
c’est un art de rééquilibrage global. Elle agit en profondeur sur l’harmonie du corps et de l’esprit, en favorisant une meilleure circulation du Qi et en rétablissant l’équilibre entre Yin et Yang, fondement même de la santé en médecine chinoise.
Le Tuina, une thérapie manuelle complète:
Le Tuina regroupe un ensemble de techniques ostéo-articulaires et manuelles issues de la médecine traditionnelle chinoise. Cette technique agit en profondeur, en suivant non seulement les méridiens, mais aussi les grands circuits du corps : le système lymphatique, le système nerveux et la circulation sanguine. Elle s’adresse ainsi aux différentes couches du corps — musculaires, articulaires, tissulaires, viscérales et énergétiques.
Chaque circuit bénéficie de l’action du Tuina :
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Les méridiens tendino-musculaires servent de trame énergétique. En les stimulant, on dénoue les tensions, on rétablit la fluidité du Qi et on libère les blocages.
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Le système lymphatique est activé par les pressions et les mobilisations, ce qui favorise le drainage, l’élimination des toxines et le renforcement de l’immunité.
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Le système nerveux est apaisé ou stimulé selon les besoins : les gestes précis calment le stress, réduisent la douleur et optimisent la communication entre le corps et l’esprit.
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La circulation sanguine est relancée, améliorant l’oxygénation des tissus, la récupération musculaire et l’équilibre général.
À travers des mobilisations ostéo-articulaires, de l’acupression, des manœuvres proches de la réflexologie et la manipulation de ventouses, le praticien stimule ces différents niveaux, libère les stagnations, décompresse les tissus et restaure la mobilité. Cette approche relie la surface — muscles et tendons — aux niveaux plus profonds — organes et entrailles —, pour une harmonisation globale et durable.
Le Tuina est ainsi une pratique complète, à la fois structurale et énergétique, qui restaure l’équilibre du corps dans toutes ses dimensions.
La diététique chinoise, nourrir l’équilibre intérieur:
L’alimentation est le pilier fondamental de la vie. Sans une nutrition adaptée, l’organisme s’épuise : le Qi circule mal, le sang se dérègle, les liquides s’accumulent ou se dessèchent, ouvrant la voie à des déséquilibres profonds. Dans la vision de la médecine chinoise, de nombreuses maladies chroniques, douleurs persistantes ou affections graves trouvent leur origine dans une alimentation inadaptée. La diététique chinoise agit donc en amont, comme une véritable médecine préventive, en nourrissant le corps et l’esprit à la racine
En diététique chinoise, les aliments ne se limitent pas à leurs qualités nutritives. Ils sont classés selon des catégories précises qui déterminent leur effet sur le corps et l’énergie vitale. Chaque aliment possède une saveur — acide, amer, doux, piquant ou salé — qui est en lien direct avec un organe ou une entraille, et influence la circulation du Qi et du sang. De la même manière, leur nature énergétique — froid, frais, neutre, tiède ou chaud — permet de tonifier, rafraîchir, réchauffer ou apaiser différents systèmes selon les besoins du corps.
La diététique chinoise prend également en compte l’association des aliments, l’équilibre entre cru et cuit, l’harmonie des saveurs et la composition visuelle de l’assiette, car le plaisir et la stimulation des sens participent eux aussi à l’équilibre énergétique. La manière dont un aliment est préparé ou cuit modifie sa force et sa capacité à nourrir le corps, faisant de chaque repas un véritable outil de santé et de vitalité.
La diététique chinoise n’est donc pas un simple régime alimentaire, mais une manière de se nourrir en accord avec les rythmes de la nature et les besoins profonds du corps.
La pharmacopée chinoise:
Bien avant l’apparition de l’acupuncture, la première manière de se soigner, dans le monde ou tout au moins dans de nombreuses civilisations, reposait sur l’usage des plantes.
La pharmacopée chinoise s’inscrit dans cette longue tradition universelle et,
au fil des siècles, elle a affiné l’art d’utiliser les herbes et substances naturelles pour soutenir le corps, rétablir l’harmonie et prévenir les déséquilibres.
Chaque plante possède une nature énergétique, une saveur et des propriétés spécifiques, et leur combinaison crée une synergie unique, capable d’agir sur les symptômes visibles tout en corrigeant les causes profondes des déséquilibres.
Aujourd’hui, la pharmacopée chinoise est sécurisée et normée, produite dans des laboratoires rigoureux qui garantissent l’absence de substances illégales et assurent la qualité des formules.
Les herbes sont choisies et combinées selon des principes hiérarchiques simples mais efficaces : certaines agissent directement sur le problème principal, d’autres soutiennent ou modèrent cette action pour équilibrer la formule.
Les plantes ciblent en profondeur les organes, les entrailles et le réseau énergétique, tout en travaillant sur les symptômes et sur leurs causes, pour restaurer l’harmonie globale du corps.
La pharmacopée chinoise demeure ainsi un outil puissant et subtil, capable de traiter le corps dans sa globalité, avec finesse et précision, et de soutenir la santé sur le long terme.
